Kenya, frites et transatlantique - Trail Ciné Club #18
Salut le club !
Chouette nouvelle pour commencer cette édition : on a passé le cap des 1500 abonné(e)s ! Un immense merci à celles et ceux qui suivent la newsletter depuis le début, et bienvenue aux petits nouveaux ! N’hésitez pas à répondre à ce mail pour me dire ce que vous aimez et ce que je pourrais améliorer dans le concept, je suis super preneur de toutes vos idées 😊
Au programme cette semaine : un portrait inspirant du coureur kenyan Wesley Kiptoo, puis une expédition dans les Alpes pour grimper une frite (il n’y a que des Belges pour faire ça) et pour finir, une traversée de l’Atlantique sur un voilier de 6,50m.
Avant ça, j’en profite pour vous rappeler qu’on vous fait gagner des dossards ce mois-ci ! Ça se passe au Québec mais pour ceux qui sont un peu loin, je vous prépare une surprise du côté de la Suisse d’ici quelques semaines…
[Partenaire qu’on 🧡] Le Trail des Collines
Le Trail des Collines, c’est l’une des courses incontournables du début de saison au Québec ! Un événement festif et convivial, qui vous permettra de découvrir les parcours pittoresques et techniques concoctés par l'équipe Les Trois Sports (L3S) à travers les collines de l’Outaouais.
4 distances au programme :
6 km et 240m D+
11 km et 500m D+
17 km et 740m D+
22 km et 1000m D+
Ça se passe à Wakefield le 4 mai prochain. Pour découvrir l’évènement, c’est par ici !
🎰 Tirage au sort : le Trail Ciné Club te donne la chance de remporter l'un des 3 dossards offerts par l’équipe du Trail des Collines. Pour participer, c’est juste là. Vus avez jusqu’au 14 avril pour participer, bonne chance !
C’est parti pour les 3 films de la semaine. Enjoy !
“Long run home”
Durée : 22 min
Wesley Kiptoo est né au Kenya. Non loin de son village, la Transcend Running Academy lui permet d’aller à l’école et de découvrir la course à pied. À 18 ans, il décroche une bourse pour partir aux États-Unis. C’est une chance unique. Le voilà seul à l’autre bout du monde, avec un seul objectif : réussir ses études, et courir.
Au moment du film, Wesley s’apprête à rentrer au Kenya pour la première fois, 5 ans après avoir quitté son pays. Sa vie n’a plus rien à voir avec celle qu’il a laissée : il fait maintenant partie d’une équipe pro et vit de son sport, il est marié et père de 2 enfants. Ce retour dans le village de son enfance le bouleverse. Sa famille, sa communauté, les jeunes du village à qui il veut montrer la voie : c’est pour eux qu’il court chaque jour. Pour leur offrir une meilleure vie. C’est pour eux qu’il prépare sa première grosse échéance de la saison, le semi-marathon de Houston.
Ce film, c’est l’histoire d’une détermination à toute épreuve. Une vraie leçon de vie.
“La frite”
Durée : 14 min
On part maintenant direction les Alpes pour un film d’un tout autre style. Au-dessus de la station de Serre Chevalier, les grimpeurs Nico Favresse, Mathieu Maynadier et Tristan Ladevant ont repéré depuis des années une paroi alléchante. Ils ont appelé le secteur “La Friterie”.
La raison ? Le coin abrite, je cite Nico, “un pilier qui a été fait par les mains de Dieu dans une forme de frite. Les prises sont un peu croustillantes, comme quand les frites sont juste bien cuites. Mais pas de la petite frite. Presque une patata brava.”
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas Nico Favresse, je précise qu’il est Belge. Vous comprenez mieux son obsession.
Un film pas prise de tête qui fait du bien !
“Clarisse sur l’Atlantique”
Durée : 30 min
Si vous n’êtes pas familier du monde de la voile et de la course au large, le nom de Clarisse Crémer ne vous dit peut-être rien. Le grand public la découvre en 2020 à l’occasion du Vendée Globe, la course autour du monde à la voile en solitaire.
Clarisse démarre sa carrière de navigatrice quelques années plus tôt, en 2017, à l’occasion de la Mini Transat. La Mini Transat, c’est une course qui me fascine : vous partez du port de La Rochelle à bord d’un petit voilier de 6,50m de long, direction la Martinique. Entre les deux, un passage aux Canaries, et pour le reste, vous vous débrouillez. Au programme, 30 jours de navigation en moyenne, une galère par jour au moins, seul sur sa coque de noix, sans électronique ou presque, dans un confort tout relatif.
La performance des navigateurs qui réalisent cette traversée est remarquable. La course au large ressemble beaucoup à l’ultra-trail : c’est (très) long, épuisant physiquement, éprouvant moralement. Ça vous laisse seul face à vous-même et à la nature. C’est un sport qui me passionne et dont je n’avais encore jamais parlé dans le Trail Ciné Club. Dites-moi si ça vous a plu !
C’est tout pour aujourd’hui, à la semaine prochaine !
Baskets aux pieds et popcorn à portée de main,
Fab